Le chou est un légume dont les avis sont partagés. Pour certains, la Saint-Patrick ne serait pas complète sans le corned-beef et le chou, tandis que d’autres (y compris la majeure partie de l’Irlande) préféreraient manger autre chose. D’autres encore ne jurent que par la soupe aux choux pour perdre du poids, tandis que d’autres sont complètement dégoûtés par l’idée d’un tel régime. Que vous aimiez ou non le goût du chou, il y a toutefois un inconvénient majeur sur lequel tout le monde s’accorde : le chou a des effets secondaires moins que socialement acceptables.
Comme l’explique poliment Piper Gibson, AHND, TND, BCDNM, FDN-P, experte en santé holistique et en nutrition, à Mashed, « le chou n’est pas facile à digérer… trop de chou peut provoquer des gaz, des ballonnements et même de la diarrhée ». En d’autres termes, si vous en mangez trop, vous risquez d’éprouver (et d’infliger à des passants imprudents) des toots vraiment terrifiants, des flatulences redoutables, des gaz bizarres… vous sentez où nous voulons en venir. La raison pour laquelle le chou provoque des effets aussi terribles sur le nez est qu’il fait partie des légumes crucifères, réputés pour leurs gaz. Ceux-ci contiennent beaucoup de fibres insolubles ainsi qu’un sucre complexe, le raffinose, et cette combinaison est difficile à gérer pour votre intestin (et pour le nez de tout le monde).
Le chou est toujours très nutritif, mais attention.
Oui, c’est un sacré revers, ou plutôt un revers de médaille. Si vous dînez seul, ou peut-être en compagnie d’une personne dont l’odorat est altéré, vous voudrez peut-être quand même vous laisser tenter par ce « fruit magique », car, vous le savez, plus on mange, mieux on se sent. De plus, le chou est peut-être l’un des aliments les plus diététiques que l’on puisse trouver. Gibson affirme qu’il est pauvre en graisses, en calories et en glucides, et Medical News Today confirme qu’une demi-tasse de chou râpé contient environ 17 calories et 4 grammes de glucides, ainsi qu’un gramme de protéines.
Le chou est également très nutritif. Gibson explique à Mashed que ce légume est « une excellente source de vitamine C, qui est essentielle à l’absorption du fer, à la santé immunitaire et à la formation du collagène ». Elle ajoute que le chou fournit également environ 10 % de la quantité quotidienne recommandée de folate, un nutriment qui contribue à la production de globules rouges et blancs et participe à plus de 250 autres fonctions corporelles. Medical News Today ajoute qu’il contient du diindolylméthane (DIM), une substance qui peut protéger contre les radiations.
Un autre nutriment dont le chou est particulièrement riche est la vitamine K, dont Gibson dit qu’elle « aide à la coagulation du sang et à la cicatrisation des plaies ». Elle met toutefois en garde : « Si vous prenez des anticoagulants, les quantités élevées de vitamine K peuvent avoir un impact sur l’efficacité de ces médicaments ».
Quelle est la manière la plus sûre de consommer du chou ?
Il est bon de savoir que la consommation de chou est relativement sans risque pour ce qui est de l’exposition à des produits chimiques potentiellement dangereux pour l’environnement, mais existe-t-il un moyen plus sûr de manger ce légume sans effets secondaires nauséabonds ? Selon Mme Gibson, l’effet du chou dépend dans une certaine mesure de la santé de l’intestin : « les personnes dont le système digestif est sain peuvent mieux tolérer des quantités plus importantes de chou ». Elle suggère toutefois de s’en tenir à moins d’une tasse de chou par repas pour éviter tout désagrément.
Une autre suggestion de Gibson pour réduire les propriétés gazogènes du chou est de le faire cuire, car le chou cuit n’est pas aussi difficile à digérer que le chou cru. Mauvaise nouvelle pour les adeptes de la salade de chou, mais Mme Gibson affirme avoir « passé quelque temps en Ukraine et être tombée amoureuse du bortsch » et nous dit que cette soupe à base de betteraves et de choux est désormais « la façon préférée de ma famille d’ingérer du chou ».